Rue du bon Guillaume, attesté dès 1601, sans que l’identification du « bon Guillaume » ne soit certaine, formée d’une ancienne propriété de Mme de Cintré : ensemble pour des bonnes sœurs avec une chapelle. 6 Rue du bon Guillaume : Hôtel particulier.
Hôtel de ville, dans les bâtiments du collège fondé par Renée de France, occupé un temps par les Barnabites entre 1620 et 1789, obligeant l’Hôtel de Ville à déménager dans l’ancien Palais (de Justice), dans le quartier de la Pêcherie.
Rue du général-Leclerc, ancienne partie de la rue du Loing rebaptisée ainsi après la Libération - ancien temple protestant.
Rue des Lauriers, autrefois rue des Juifs jusqu’au milieu du XVIIème siècle où se trouvait une synagogue, et un temps rue de la Poule-Blanche, du nom d’une auberge éponyme au milieu du XIXème siècle. Jacques Androuet du Cerceau y a loué ou fait bâtir sa maison. Après l’incendie de 1525, il dessine les plans de la nouvelle ville de Montargis tracée au cordeau sur l’inspiration renaissante des plans d’Hippodamos de Milet.
Maisons à pans de bois, dont l’une datée de 1537, avec un putto Renaissance et le blason des rois de France (version Charles V) surmonté d’une couronne ouverte. Ces deux maisons échappèrent à l’incendie de 1525.
6 Rue du Loing : dans le même style que le n° 3 de la rue de la Tour-du-Sault, du XVIIIème siècle, avec sa porte cochère, maison des avocats Berland.
20 Rue du Loing : maison d’allure 17ème siècle.
28 Rue du Loing : maison de Mme de Cintré où elle reçut le pape Pie VII, allant de Rome à Paris pour le sacre de Napoléon Ier, le 24 novembre 1804.
Rue du Four-Dieu, attesté dès la fin du XIIème siècle en tant que four à pain intramuros dépendant de l’Hôtel-Dieu pour 3/4 et 1/4 de l’abbaye de Fontaine-Jean. L’usage du four disparaît à la fin du XVIème siècle.
21 Rue du Four-Dieu 45200 Montargis : l'une des seules maisons à échapper à l'incendie de 1525.
22 Rue du Four-Dieu 45200 Montargis : hôtel avec tour d’escalier (XVème-XVIème siècle), résidence de Jeanne Bouvier de la Motte, dite Madame Guyon (1648-1717).
24 Rue du Four-Dieu 45200 Montargis : hôtel particulier, avec accès à la Pêcherie.
26 Rue du Four-Dieu 45200 Montargis : hôtel particulier du XVIème siècle, qui possède une tour du rempart et une fenêtre à meneau sur le canal.
Hôtel de ville, dans les bâtiments du collège fondé par Renée de France, occupé un temps par les Barnabites entre 1620 et 1789, obligeant l’Hôtel de Ville à déménager dans l’ancien Palais (de Justice), dans le quartier de la Pêcherie.
Place des Récollets, ancien établissement des Récollets créé en 1630 pour aider les populations souffrant des épidémies. Le lieu est choisi pour se rapprocher de la ville, les pères Récollets étant auparavant installés à Notre-Dame-des-Anges dans le faubourg de la Chaussée depuis 1599. Ils quittent les lieux avec la Révolution française, en 1790.
Ensuite, 1 s’installe l’école des filles Saint-Joseph, dont il reste l’inscription « Entrée » sur la tour d’escalier, à gauche.
Hôtel particulier du XVIIIème siècle, avec un grand salon à l’étage, Rue de la Tour-du-Sault, du nom de la tour du rempart dans le coude du canal du Loing.
Rue de l’ancien Hôtel-Dieu, sur les vestiges de cet ancien hospice autorisé par Philippe Auguste en 1189 extramuros pour éviter les épidémies, puis agrandi par Saint Louis où il persiste jusqu’en 1792.
Rue de l’ancienne Comédie, du fait de la présence d’une salle de théâtre créée en 1778.
Rue de l’ancien Palais, marquant le Palais de Justice installé en 1588, puis l’Hôtel de Ville en 1620.
Rue de la Poterne, du nom d’une porte basse ouverte dans une tour près de l’actuelle écluse de la Reinette à la fin du XVIIème siècle (cette tour a été abattue pour créer la place Jules-Ferry).
Hôtel particulier du XVIIIème siècle, avec un grand salon à l’étage, Rue de la Tour-du-Sault, du nom de la tour du rempart dans le coude du canal du Loing.
Rue des Lauriers, autrefois rue des Juifs jusqu’au milieu du XVIIème siècle où se trouvait une synagogue, et un temps rue de la Poule-Blanche, du nom d’une auberge éponyme au milieu du XIXème siècle. Jacques Androuet du Cerceau y a loué ou fait bâtir sa maison. Après l’incendie de 1525, il dessine les plans de la nouvelle ville de Montargis tracée au cordeau sur l’inspiration renaissante des plans d’Hippodamos de Milet.
Rue du général-Leclerc, ancienne partie de la rue du Loing rebaptisée ainsi après la Libération - ancien temple protestant.
Ruelle aux Loups, toponyme rappelant la chasse aux loups prisée par les rois de France dans le « buisson de Paucourt » où se rencontrent d’autres toponymes de la sorte. Ils y possédaient le relais de chasse du château de la Salle. Hors du rempart de Montargis, plusieurs ruelles aux Loups sont recensées. Le dernier loup en Gâtinais est attesté en 1863.
hôtel particulier où séjourna Louis XIV pour recevoir Marie-Adélaïde de Savoie (petite-fille de Philippe Ier d’Orléans), le 4 novembre 1696, alors âgée de 11 ans, en vue de son mariage avec Louis de France et parachever le rapprochement entre le royaume de France et le duché de Savoie. La maison Ravault a sûrement été choisie pour ses dimensions, sa beauté et son confort, le château royal de Montargis, occupé par la famille d’Orléans, n’étant pas en état de recevoir alors une pareille délégation.
Rue Raymond-Tellier, ancienne rue de l’Ouche, rebaptisée après la Seconde Guerre mondiale du nom d’un résistant fusillé à Châteaubriant.
1-7 Rue du Château : pâté de maisons des tanneurs, ensemble du XVème siècle repoussé en dehors de l’enceinte de la ville, du fait que le sang soit tabou au Moyen-Âge. Ces maisons sont typiques des tanneurs avec fenêtres carrées au sommet des pignons pour aérer les peaux et les encorbellements au-dessus du Vernisson de l’autre côté afin de jeter dans l’eau tout ce qui n’est pas utile (viscères…). L’ensemble donne sur le carrefour Henri-Perruchot où demeure des bâtiments du XVIème siècle, avec une tourelle d’escalier en angle. La maison du bourreau devait se trouver à proximité, d’autant que la place au pied du château royal est appelée place du Martroi, dérivé dans l’Orléanais et le Gâtinais du latin martyrium (les « martyrs ») indiquant le lieu de la potence pour les exécutions publiques.