Ouvert à la circulation le 10 mars 1977, ce pont de technologie récente, constitué de quatre nervures précontraintes, franchit d’une seule portée de 36,50 mètres le canal de Briare. Il relie le Pâtis au quartier du faubourg d’Orléans. Lorsqu’on l’emprunte, il offre une très belle vue sur le port, le château, la poterne et la tourelle du musée des Tanneurs. On notera que l’architecte des immeubles du bord du canal s’est inspiré de l’architecture du château de Montargis.
Construit en 1823, ce pont est situé en aval du confluent du Puiseaux et du Vernisson venus rejoindre l’ancien cours du Loing, aujourd’hui canal de Briare. A la suite d’un élargissement de voirie, le pont d’origine en maçonnerie côté Tanneurs a été équipé de buses métalliques côté tribunal. Observez les curieuses arches soutenant l’ancien couvent des Visitandines, aujourd’hui tribunal.
Ce très joli pont en pierres de taille à deux arches franchit l’ancien fossé de ville. Le vieux mur d’enceinte de la ville qui longe l’ancien fossé de ville exista jusqu’à la Révolution. Le moulin du Château qui s’élevait à la place de l’école Girodet, fut démoli à la même époque.
Ce pont du XIXe siècle est bâti sur les anciens fossés de ville datant du XIIe siècle. Son nom vient de l’ancienne place du marché qui était, jadis, une île ou berle, une partie du bras d’eau qui l’entourait ayant été recouverte depuis. Ce pont à voûte surbaissée est constitué de pierres de taille et moellons bruts appareillés en maçonnerie ordinaire.
Construit au milieu du XIXe siècle lors du percement de la rue Périer, cet ouvrage franchit le bras du Chinchon alimenté par la surverse du canal de Briare, qui se caractérise par un débit régulier. Ce pont maçonné possède une voûte en forme d’arc. Sa maçonnerie est une combinaison de pierres de taille et de moellons assis irrégulièrement.
Lors du prolongement de la rue Gambetta en 1866, le pont sur l’arrière-bief du Moulin à Tan fut réalisé. Selon le descriptif technique, le sable devait provenir des meilleures veines des carrières de la localité et les pierres de taille des communes de Préfontaines ou de Château-Landon. Il fut élargi en 1879. En amont droit du pont, se tient un beau lavoir. La chute d’eau alimentait autrefois un moulin, devenu une fabrique de petits objets de bois, jusqu’en 1940.
Placé à l’entrée de la rue Dorée, le Pont-aux-Moines marquait autrefois l’une des cinq portes de la ville : celle-ci a été démolie en 1807 (porte dite aux-Moines ou de Lyon, la rue Dorée étant sur l’itinéraire Paris-Lyon). Le pont en pierre est bâti sur l’ancien fossé de ville de la deuxième enceinte du XIVe siècle. Ce nom a pour origine les moines de FontaineJean, à Saint-Maurice-sur-Aveyron, qui avaient leur maison de refuge en ce lieu.
Ce pont a été réalisé en 1807 par M. Aubépin, maire de Montargis. Attenant à l’ancien moulin à tan, il est situé sur le bras de fuite du canal de Briare formé par la dérivation des eaux du canal de Briare et sa jonction avec la rivière du Loing. Il enjambe les eaux de l’ancien fossé de ville du XIVe siècle. Le bâtiment, à sa droite, est à l’emplacement de l’ancien moulin à tan. Remarquez le bel ouvrage de ce pont maçonné dont le bandeau de la voûte et les parapets sont en pierres de taille alors que les murs de tête et tympans sont en briques.
Cette passerelle métallique à marches, en forme d’arc-en-ciel qui relie, par-dessus le canal de Briare, le boulevard Durzy à celui des Belles Manières, fut construite par l’entreprise Eiffel pour le compte des canaux, en 1891. A cette époque, les deux écluses accolées et leur pont furent supprimés et remplacés par l’unique écluse de la Marolle. Allez voir plus loin, le pittoresque déversoir du Loing, chargé de réguler le niveau des eaux du canal, construit après les inondations de 1770.
Ce pont franchit le débouché de l’écluse de la Reinette. Le tablier de l’ouvrage a été reconstruit et élargi en 1958. Cette partie du canal de Briare, qui emprunte l’ancien bras du Loing, a été ouverte à la navigation en 1642. Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que la portion de chemin de halage entre l’écluse de la Reinette et le pont du Loing fut construite, permettant le passage à pied sous le pont du Loing. Remarquez la pittoresque maison éclusière.
En réalité, ce pont est constitué de deux ouvrages maçonnés à deux arches surbaissées dont les appuis sont partiellement immergés. Construits au début du XVIIe siècle pour relier la rue de la Poterne à la place des Halles, actuelle place de la République, ces ouvrages franchissent les bras d’eau de l’Etoile et du moulin de la Pêcherie.
Cette élégante passerelle métallique à platelage en bois est située au cœur du quartier de la Pêcherie, ainsi dénommé car c’était le lieu d’habitation des pêcheurs. Le poisson y était également entreposé avant son transport pour Paris en bâteaux-viviers. Vous pouvez voir, en aval, le joli pont du Moulin de la Pêcherie.
Situé dans l’un des quartiers les plus anciens de la ville, ce pont, constitué de quatre arches de pierre, longe le mur de l’important et vieux moulin de la Pêcherie, resté en activité jusqu’en 1958. La chute d’eau du moulin est l’un des charmes de ce lieu. Vous apercevrez, en face de vous, à la base de la maison située à l’extrémité du pont, une plaque du XVIIe siècle portant le nom du propriétaire et la date de construction de la maison.
Les annales rapportent qu’en 1770, à l’occasion d’une forte inondation, il y aurait eu un mètre d’eau au-dessus du parapet du pont de l’Ouche. Une porte de ville se dressait jadis à l’entrée de ce pont. Elle fut démolie au siècle dernier. On peut admirer encore, bordant la rivière, un superbe hôtel Renaissance et, un peu plus loin, l’hôtel Trélat, du XVIIIe siècle.
Le pont de Loing, pont à voûtains en briques,… n’enjambe pas le Loing qui coule sous le pont de la Chaussée avoisinant mais le canal de Briare. Toutefois, jusqu’à la construction du canal (1604-1642) le cours principal du Loing baignait les murs de la ville en recueillant les eaux d’autres rivières. Cet afflux d’eau avait des effets redoutables lors des crues. C’est ce qui amena, après la crue de 1770, la construction en 1773, du déversoir du Pont-Rouge qui existe encore à l’extrémité du boulevard Durzy.
Autrefois, la rue du Faubourg de la Chaussée était supportée par un ensemble de ponts constitué d’une succession d’arcades. On en dénombrait 23 en 1637. Ce pont en comporte 7 maintenant. Il en existe d’autres un peu plus loin, en dehors de ce parcours. Le pont actuel a été élargi deux fois : les travaux du dernier élargissement ayant d’ailleurs été interrompus par la crue de 1910. En 1993, des travaux de confortement ont donné une nouvelle jeunesse à ce magnifique ouvrage maçonné en pierres de taille.
C’était l’un des ponts des cinq portes de la ville (porte abattue en 1805). L’ancien pont Saint-Nicolas, fut déplacé de 29 m en amont en 1853 à l’occasion du prolongement de la rue Dorée, permettant un passage direct du Pâtis à la gare, en projet à l’époque. Le nouveau pont fut achevé en 1855 et l’ancien pont démoli. L’année suivante, les mariniers demandèrent qu’on y réinstalle l’ancienne croix Saint-Nicolas, datée de 1828. Leur vœu fut exaucé… trente ans plus tard !